Accusé de viols, Tariq Ramadan se défend
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Deux plaintes pour viol ont été déposées en une semaine à l'encontre de Tariq Ramadan. D'autres pourraient suivre. Le théologien suisse dénonce sur Facebook une campagne de calomnie.
L'une est anonyme, l'autre donne son nom. Toutes les deux accusent Tariq Ramadan de viol. Elles décrivent un homme, à qui elles demandaient conseil en religion, qui les attire dans un hôtel pour les frapper, les humilier, les abuser. Il leur dit qu'elles n'ont qu'à porter le voile sinon ce sont des prostitués. Petit-fils d'un fondateur des Frères musulmans, Tariq Ramadan est un habitué de la controverse pour ses prêches traditionalistes que suivent deux millions de personnes sur sa page Facebook.
Un complot sioniste ?
Le théologien suisse porte plainte à son tour pour dénonciation calomnieuse. Ses soutiens comme l'Union française des consommateurs musulmans évoquent un complot sioniste puisque l'avocat de l'une des plaignantes porte un nom à consonance juive. Cette plaignante, Henda Ayari, a ôté son voile en divorçant après des années de salafisme, ce qu'elle raconte dans un ouvrage paru l'an dernier. Sa page Facebook est couverte d'injures et autres menaces. Elle tiendra, jure-t-elle.
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