Verdun : un soldat de la Première Guerre mondiale sort de l'oubli grâce à la science
À Verdun (Meuse), un soldat de la Première Guerre mondiale a été enterré 102 ans après sa mort. Son squelette, retrouvé il y a trois ans, a pu être identifié grâce à la science.
Trois poilus enterrés plus d'un siècle après leur mort. Deux d'entre eux sont toujours inconnus, le troisième a désormais un nom : Claude Fournier. Au cours d'une cérémonie organisée dans la matinée du 21 février au cimetière de Verdun (Meuse), son petit-fils est venu lui rendre hommage, épilogue d'une incroyable histoire. Il y a trois ans, lors de la rénovation du mémorial de la Grande Guerre à Douaumont (Meuse), des pelleteuses arrachent trois corps à la terre. Trois squelettes sont reconstitués parmi lesquels celui d'un homme âgé de 30 à 40 ans. Près des corps, on retrouve également une plaque d'identité militaire.
Identification formelle
La presse locale s'empare de la découverte et à 400 kilomètres de Verdun, le nom de Claude Fournier résonne, inscrit sur une plaque commémorative du village de Colombier-en-Brionnais, en Saône-et-Loire. Dans ses archives, le maire retrouve la trace du sergent. Cela permet de retrouver Robert Allard, son petit-fils, qui vit à Cannes (Alpes-Maritimes) : grâce à des analyses ADN, le lien de parenté a été formellement établi. La gendarmerie reconstitue un portrait-robot de Claude Fournier, le petit-fils observe pour la première fois le visage de son grand-père. 102 ans après sa mort, le sergent est le premier soldat français de 14-18 que la science a arraché à l'oubli.
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