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Cent ans après la guerre 14-18, Hollande veut une France "forte" pour "peser sur le destin du monde"

Dans une tribune publiée vendredi, le président estime que "face à l'intolérance, l'injustice et l'inacceptable, nous devons toujours nous mobiliser. Pour la paix, pour l'Europe, pour la France"

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président de la République, François Hollande, devant l'Elysée, à Paris, le 25 juillet 2014.  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

François Hollande prône une France "forte", un pays en mesure de "peser sur le destin du monde". Et le président d'évoquer les conflits d'aujourd'hui, l'Ukraine, la Syrie ou Gaza, dans une tribune publiée vendredi 1er août, dans la  presse quotidienne régionale, cent ans après le déclenchement de la Grande Guerre"La France, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, doit faire entendre sa voix", écrit le chef de l'Etat dans cette tribune, soulignant que "c'est en étant elle-même forte qu'elle pèsera sur le destin du monde".

"C'est pourquoi, cent ans après, face à l'intolérance, l'injustice et l'inacceptable, nous devons toujours nous mobiliser. Pour la paix, pour l'Europe, pour la France", poursuit-il. François Hollande évoque les "menaces" qui pèsent sur le monde aujourd'hui, en Ukraine, en Syrie, en Irak, en Afrique, ou à Gaza, où "des victimes civiles, par centaines, paient le prix d'un conflit qui n'en finit pas".

"Mesurer l'horreur de ce conflit"

Le samedi 1er août 1914, rappelle-t-il, "la France décrétait la mobilisation générale" de 3,8 millions d'hommes, le jour même où "à la une des journaux, s'affichait la nouvelle de la mort de Jean Jaurès, celui qui depuis des mois portait la voix de la paix""Plus rien ne semblait pouvoir entraver la marche inexorable du continent vers l'abîme" alors que la guerre, qui "devait être rapide et limitée", "fut longue et mondiale", ôtant "la vie à plus d'un million et demi de personnes" en France.

"Nous pouvons mesurer l'horreur de ce conflit et les terribles conditions de vie de ses soldats jetés sous la mitraille ou tassés dans les tranchées", poursuit-il, saluant leur "courage inouï".

Avant une pause estivale de dix jours, le président Hollande se rendra encore dimanche et lundi en Alsace et à Liège (Belgique) pour des commémorations du centenaire du déclenchement de la guerre de 14-18.

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