Cet article date de plus de cinq ans.

Politique : la folle semaine d'Emmanuel Macron

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Politique : la folle semaine d'Emmanuel Macron
Politique : la folle semaine d'Emmanuel Macron Politique : la folle semaine d'Emmanuel Macron
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Sur le plateau du 19/20, la journaliste Danielle Sportiello revient sur la semaine très agitée d'Emmanuel Macron, débutée par une tournée dans le nord et l'est de la France, et conclue par les commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre, dimanche 11 novembre.

Après une tournée dans le nord et l'est de la France, Emmanuel Macron a conclu sa semaine avec les commémorations du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, dimanche 11 novembre. Selon la journaliste Danielle Sportiello, présente sur le plateau du 19/20, "il y a deux Emmanuel Macron : il y en a un qui est altier, olympien, lorsqu'il passe les troupes en revue, par exemple, ou lorsqu'il fait l'éloge de la paix en s'adressant, au-delà du parterre des personnalités, au monde entier. On retrouve là l'Emmanuel Macron qui traversait la cour du Louvre le jour de son investiture. C'est aussi une façon de répondre à ceux qui l'accusent d'avoir désacralisé la fonction présidentielle", explique-t-elle.

Emmanuel Macron a pu se rapprocher des Français

Et puis, il y a l'autre visage d'Emmanuel Macron."C'est celui d'un président qui descend de son Olympe pour faire son retour au peuple. Le peuple a beau être en colère, il a beau dire que le parcours du combattant du président était une itinérance, mais rien n'y fait : Emmanuel Macron est très content de sa séquence. Il est vrai qu'elle lui a permis de corriger son image de président distant, comme quand il répond à une retraitée en colère 'La hausse du carburant, c'est pas bibi', ou lorsqu'il paie sa tournée générale dans un bar de Bully-les-Mines (Pas-de-Calais)", indique la journaliste.

Alors, quel est le point commun entre ces deux Emmanuel Macron ? "Les deux font de la politique, comme aujourd'hui, lorsque le président est reparti en croisade à l'Arc du Triomphe contre la montée des populismes, ou lorsqu'il a confié cette semaine lors de son itinérance 'Je sais contre qui j'ai été au second tour', en référence à Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle. Cette fois-ci, le président est en campagne pour les élections européennes. Bien sûr, il y a eu des images fortes, avec beaucoup d'émotion. Mais cette émotion ressentie par les Français ne les empêchera peut-être pas, samedi prochain, le 17 novembre, d'aller manifester contre sa politique", conclut-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.