Grève de 24 heures des infirmiers anesthésistes
A Paris, le rassemblement le plus important, la manifestation part de la gare Montparnasse à 11 heures en direction du ministère de la Santé. Des délégations venues des régions Aquitaine, Alsace, Bretagne et Normandie se joignent au cortège parisien.
Le principal syndicat des infirmiers(ères)-anesthésistes (SNIA, Syndicat national des infirmiers-anesthésistes) entend faire pression sur Roselyne Bachelot pour qu’elle tienne les promesses qu’elle avait faites le 11 mars dernier. Des promesses restées, deux mois plus tard, lettre morte.
_ Aujourd’hui, la ministre de la Santé "botte en touche", selon le SNIA, "en répondant que le gouvernement de 2002 n’avait déjà que trop revalorisé" la profession.
Les infirmiers-anesthésistes exigent une validation de leur diplôme au grade Master et des salaires équivalents Bac +5.
Dans leur combat, ils ont reçu le soutien du Syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs non universitaires (SMARNU), qui souligne "le rôle essentiel" de ces infirmiers(ères) "dans le fonctionnement des blocs opératoires, des urgences, des SMUR, de la réanimation et dans la prise en charge de la douleur".
_ En revanche, pour les médecins, la "masterisation" ne doit pas conduire à confier à des infirmiers certains actes médicaux relevant de la responsabilité des médecins, "dans un but économique et de gestion de la pénurie de médecins-anesthésistes générée par des politiques de santé successivement irresponsables", relève le communique du SMARNU.
Gilles Halais, avec agences
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.