Grève dans les transports : les syndicats très divisés
L'unité syndicale a volé en éclats. Alors que les négociations se terminent à la SNCF et à la RATP, les organisations se divisent sur la marche à suivre : faut-il ou non faire pression en appellant une nouvelle fois à la grève ?
A la RATP, la CGT a finalement renoncé à une journée de mobilisation de l'ensemble du personnel, privilégiant des "actions" perturbant faiblement le trafic comme des débrayages d'une ou deux heures ou des remises de pétition. La CFDT et FO, de leur côté, disent attendre l'issue des réunions tripartites. La CFTC reste "mobilisée", mais affirme que "les différents points obtenus" sont rassurants.
_ Les prévisions de trafic s'en ressentent : la RATP s'attend mercredi à un trafic assuré à 60% dans le métro, plus de 80% dans les bus et tramways. Dans le RER, 75% sur la ligne A, 60% sur la ligne B.
A la SNCF, la confusion est encore plus grande. Chaque syndicat, ou presque, a un avis différent sur la méthode à adopter pour se faire entendre du gouvernement et de la direction. Dans une union insolite, la CGT et la CFE-CGC (cadres) appellent ainsi à une grève de 24 heures jeudi prochain. La CFTC-Cheminots, poussée par sa base, appelle de son côté à cesser le travail lundi 17 décembre, veille de la dernière réunion de négociations. La CFDT a elle choisi la date du 20 décembre pour un débrayage d'une heure. Quant à Sud-Rail et à FO, ils vont consulter leurs instances en ce début de semaine pour décider d'une éventuelle grève.
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