Grenoble : polémique autour d'une oeuvre d'art hostile aux forces policières
À Grenoble (Isère), une oeuvre d'art urbain suscite la polémique. Une peinture murale exposée dans le cadre d'un festival sur le street art a été jugée hostile à la police à tel point que Bernard Cazeneuve a exprimé son soutien aux forces de l'ordre.
La polémique n'en finit plus de grossir autour d'une fresque jugée hostile aux forces de l'ordre, à tel point que Bernard Cazeneuve a réagi. Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur a manifesté son soutien aux forces de l'ordre. Un message bienvenu pour le patron des policiers isérois, Patrick Mairesse. "Tous les jours les policiers dans la rue défendent les libertés et laissent les libertés s'accomplir, donc c'est totalement scandaleux.(...) On peut être artiste et on peut faire preuve de discernement surtout en ce moment".
Les réactions indignées pleuvent
À Grenoble, les réactions indignées pleuvent depuis trois jours. Les politiques de droite comme de gauche dénoncent cette oeuvre réalisée dans le cadre d'un festival subventionné en partie par la ville. "On peut critiquer le gouvernement (...) mais en aucun cas insulter la police, la gendarmerie ou la justice qui représentent l'Etat", témoigne le président de l'Isère, Jean-Pierre Barbier. Le maire de Grenoble, Éric Piolle, dénonce la posture du ministre de l'Intérieur : "Il faut qu'il assume et qu'il dise qu'en état d'urgence effectivement il n'y a plus de liberté d'expression". La polémique devrait encore durer au moins jusqu'au 6 juillet, ce jour-là le bâtiment sur lequel a été peinte la fresque sera détruit, un chantier prévu de longue date.
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