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Goodyear : 402 suppressions d'emplois confirmées à Amiens

Le direction de l'entreprise Goodyear-Dunlop a confirmé dans un communiqué la suppression de 402 emplois dans son usine picarde, pour le mois de septembre. Une décision qui prolonge le bras de fer d'avec la CGT, qui avait fait valoir son droit d'opposition à l'accord sur un plan de réorganisation du travail.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/ Mick Tsikas)

Le bras de fer se prolonge, et il devrait empirer. Après plusieurs jours de tensions, et l'occupation de l'usine, les salariés de l'usine Goodyear à Amiens se sont vus confirmer ce matin, via un communiqué laconique, les 402 suppressions d'emploi craintes pour le mois de septembre.

"Les représentants CGT d'Amiens Nord, en dénonçant cet accord, ne laissent
pas d'autre choix à l'entreprise que de réduire sa production de 38% sur le site
d'Amiens Nord, condamnant ainsi 402 personnes au chômage dès le mois de
septembre", a déclaré le PDG de Goodyear-Dunlop, Olivier Rousseau.

Des propos qui laisseraient à penser que la hiérarchie souhaite faire porter la responsabilité des pertes d'emploi à la centrale syndicale. Et qui confirme la tendance au durcissement de la rivalité entre CGT et direction.
_ Le syndicat, majoritaire, avait envoyé vendredi à la direction de l'entreprise un
courrier faisant valoir son droit d'opposition à un accord sur la réorganisation
du travail, signé par la CFE-CGC et la CFTC.

Dans le détail, le document réorganise le travail en quatre équipes au lieu des cinq actuelles. Ce texte, proposé par la direction, a été approuvé par une majorité de salariés. Mais pas, et c'est le détail qui pose problème, par les employés directement concernés. Deux syndicats minoritaires, la CFE-CGC et la CFTC, avaient signé l'accord. Mais la CGT, en choisissant de s'y opposer, aurait d'après la direction rendu cet accord "caduc".

Matteu Maestracci avec agences

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