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General Motors : les salariés de Strasbourg appelés aux urnes

Menacés par une délocalisation de leur usine, les salariés de l'usine de boîtes de vitesse de General Motors de Strasbourg se prononceront par référendum ce lundi. _ La question : sont-ils prêts à abandonner certains avantages contre le maintien de l'activité sur le site ?
Article rédigé par franceinfo
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Baisse de l'intéressement, des cotisations patronales à la mutuelle de santé, des subventions au restaurant d'entreprise mais aussi disparition de journées de RTT. Les salariés du site General Motors vont devoir trancher. Soit ils acceptent de céder sur ces avantages, soit le site n'est pas repris par le nouveau General Motors. Les employés se prononceront aujourd'hui par référendum sur le sujet.

Ancien plus gros site industriel d'Alsace, cette usine a été placée en 2008 sous le contrôle de la société chargée de gérer les actifs en déshérence du constructeur automobile après sa faillite. En juin dernier, le vent tourne. Le nouveau GM, détenu à 60% par l'Etat fédéral américain, propose de reprendre le site.

Mais les salariés doivent se rapprocher du coût... de la main d'œuvre mexicaine ! Soit accepter de réduire de 10% le coût de la main d'oeuvre, sans réduction d'effectif mais avec un gel des salaires sur deux an et renoncer à plus d'un tiers des 17 jours de RTT...

Selon la CFDT, dire "non" c'est risquer qu'ils "aillent voir ailleurs. Et notre avis sera sérieusement compromis".

La CGT elle, ne participe pas à l'organisation du référendum : "Nous refusons de signer un chèque en blanc aux dirigeants de GM. Ils ne nous donnent aucune garantie sur l'emploi en contrepartie de ce qu'ils nous demandent", dit Roland Robert, de la CGT. "De toute façon, le rôle des syndicats n'est pas de faire baisser le revenu des salariés. Nous n'avons pas à nous comparer aux travailleurs qu'on exploite au Mexique, en Chine ou je ne sais où".

Caroline Caldier, avec agences

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