Galère dans la Tarentaise pour 40.000 voyageurs de la SNCF
"La circulation est assurée à minima, réduite de 50%. Des retards en cascade sont prévus dans l'après-midi et la soirée, de 3 à 5 heures", indiquait en début d'après-midi la cellule de crise de la SNCF.
En fin d'après-midi, la SNCF estimait sur son site Infolignes, censé informer "en temps réel", que des retards de 4 à 6 heures étaient finalement à prévoir. Un peu plus tôt, sur ce même site, les retards étaient estimés entre 1h30 à 3h, contredisant les propos de la cellule de crise.
La SNCF assurait également qu'il n'y avait pas de trains bloqués, alors que certains voyageurs affirmaient que c'était le cas.
Par ailleurs, la SNCF affirme que "trois câbles d'alimentation et de signalisation ont été sectionnés à la scie" , ajoutant qu'une enquête est en cours. "S'agissant d'un week-end annoncé de longue date comme
particulièrement chargé, la SNCF déplore et condamne fortement ce
nouvel acte de malveillance", précise un communiqué.
"Le problème, c'est qu'on est en période de très fort trafic", souligne la SNCF. Effectivement, cet acte de malveillance survient en plein chassé-croisé de vacances scolaires. Beaucoup de skieurs qui reviennent des stations des Alpes ou s'y rendent, sont contraints d'attendre le retour à la normale.
La société évoque un acte de vandalisme, qui pourrait être lié à un vol. Depuis l'année dernière, les vols de métaux sont en hausse à la SNCF. Une recrudescence qui s'explique par les prix élevés des métaux non-ferreux, qui se sont envolés début février à la Bourse des métaux londonienne (LME).
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, a réagi en milieu d'après-midi à cet acte de vandalisme. Il s'est dit "scandalisé" et a indiqué que selon les informations dont il dispose, il s'agit d'un acte de "sabotage".
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