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Fusion des régions : "il peut y avoir des évolutions", dit Manuel Valls

Le Premier ministre explique que la réforme territoriale sera débattue à partir de juillet au Sénat, puis à l'Assemblée nationale. Et que l'essentiel est bien de réduire le nombre de régions, "pour les rendre plus fortes et plus compétitives".
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Manuel Valls assure que des évolutions sont possibles © REUTERS/ Philippe Wojazer)

Après l'annonce de la réforme, le service après-vente. François Hollande a donc dévoilé hier soir, dans une tribune à la presse régionale, son plan pour ramener le nombre de régions de 22 à 14 ; ce matin, c'est son Premier ministre qui est monté au créneau, à la télévision, pour en dire un peu plus. Manuel Valls était l'invité de BFMTV-RMC.

Que retenir de ce passage télévisé ? Que les choses ne sont pas figées... "Il peut y avoir des évolutions" , a martelé le Premier ministre, histoire de désamorcer par avance la grogne qui commence à monter ça et là.

Et Manuel Valls de détailler le calendrier : deux textes seront présentés en Conseil des ministres le 18 juin, l'un qui reconfigure la carte des régions, l'autre qui précise leurs compétences, et "la montée en puissance de l'intercommunalité" -  puisque l'idée est bien de supprimer les conseils généraux à l'horizon 2020. Viendra ensuite le temps du débat parlementaire : le mois prochain, les textes seront débattus au Sénat puis à l'Assemblée nationale.

Il peut donc y avoir des évolutions. "L'essentiel est de réduire le nombre de régions, pour les rendre plus fortes et plus compétitives" . Et Manuel Valls de se justifier : "On parle de réduction du nombre de régions depuis des années ! Le plus important dans cette histoire c'était d'enclencher le mouvement." 

Comment s'appelleront les futures régions ? On n'en est pas encore là. "On verra, le débat s'ouvre" .

 

 

 

 

 

 

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