Fonctionnaires : manifestations multiples et soutien du public
12.000 à 15.000 manifestants dans les rues de Lyon, 7.500 à 18.000 à Rouen, 15.000 à 25.000 à Bordeaux, 15.000 à 30.000 à Nantes, un peu moins à Rennes... A Grenoble, 7.500 à 15.000 personnes ont bravé le froid vif et l'air irrespirable des fumigènes à Grenoble...
A Paris, ils étaient 70.000 à 80.000 entre la place d'Italie et l'esplanade des Invalides : cheminots, traminots et fonctionnaires de tous horizons. En tête des revendications, la défense des services publics et du pouvoir d'achat des fonctionnaires. Un incident a émaillé la manifestation : François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT, a du quitter le cortège sous les huées et sous bonne escorte. Quelques dizaines de manifestants l'ont copieusement injurié, lui reprochant d'avoir appelé à l'arrêt de la grève dans les transports.
"Charité bien ordonnée commence par les nantis" pouvait-on lire sur une banderole, dans la manifestation marseillaise. Quelque 12.000 personnes selon la police, 60.000 selon les syndicats, ont défilé ce matin. Des salariés du secteur privé, notamment de Casino ou d'entreprises du BTP, se sont joints à la marche des fonctionnaires.
A Quimper, quelques centaines de fonctionnaires ont battu le pavé ce matin.
Le soutien du public
Enfin, plus de la moitié des Français (53%) soutiennent ou ont de la sympathie pour ce mouvement des fonctionnaires, selon un sondage CSA publié par le quotidien L’humanité. En revanche, 29% des personnes interrogées au 1er et 2è jour de la grève dans les transports y sont opposées ou hostiles.
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