Finkielkraut raconte sa Nuit debout : "Une petite kermesse sous cloche"
Après avoir été chassé de la place de la République, samedi soir, par quelques manifestants, Alain Finkielkraut est revenu ce lundi matin sur France Culture sur son passage à Nuit debout. Selon lui, le mouvement "a eu un lancement à la Star Wars alors que c'est une petite kermesse sous cloche".
Alain #Finkielkraut sur #NuitDebout : "une petite kermesse sous cloche" et surmédiatisée https://t.co/MSWa0BbIm0
— France Info (@franceinfo) April 18, 2016
Alors qu'il était présent avec sa compagne depuis 20h30 sur la place, Alain Finkielkraut a expliqué "avoir été interpellé par un homme de [son] âge" et avoir "été pris à partie" par quelques manifestants. "Nous avons refusé de partir et nous avons pu assister à quelques ateliers (...) Puis les choses se sont vraiment gâtées."
"On m'a demandé de partir et j'ai refusé (...) Là une foule a commencé à s'amasser et à m'insulter (...) C'est là que nous avons dû quitter là place", a témoigné l'académicien.
Nuit debout, "ça ne prend pas"
"Le maître-mot de Nuit debout c'est le débat (...) Mais en réalité, c'est le même qui fraie avec le même. L'autre, c'est l'ennemi." Alain Finkielkraut dit qu'il a surtout pu constater que Nuit debout, "ça ne prend pas". "C'est comme une petite bulle révolutionnaire au milieu d'une ville complètement indifférente."
Alain Finkielkraut s'en est également pris aux médias qu'ils accusent de faire "la publicité de ce mouvement". "Je me souviens d'un autre mouvement nocturne, les Veilleurs, contre la gestation pour autrui. Et là, les médias ne leur ont accordé aucune place. Ça, ce n'était pas citoyen car c'était réactionnaire", s'est emporté le philosophe.
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