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Evacuation rue de la Banque : quelques bousculades et des personnalités

Les forces de l'ordre ont pressé de partir ce matin la cinquantaine de femmes africaines qui occupaient un coin de trottoir de la rue de la Banque, à Paris. Quelques heurts ont eu lieu lors de l'évacuation. Des personnalités se sont relayées pour soutenir les femmes...
Article rédigé par franceinfo
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Selon un porte-parole de la préfecture de police de Paris, trois femmes auraient été conduites à l'hôpital de l'Hôtel Dieu. L'une souffrait au poignet, une autre à la cheville et une dernière a été victime d'une crise d'épilepsie. Les blessures auraient eu lieu dans la bousculade. Pas à cause de la virulence des policiers ou des gendarmes, précise le porte-parole.

Hier matin, le campement de tentes, installé depuis un mois, avait été évacué à l'aube. Après le déplacement des mal-logés, plusieurs célébrités leur avaient rendu visite en signe de solidarité. Parmi eux, Gérard Depardieu, Guy Bedos et Richard Bohringer.
_ Ils ont été relayés cet après-midi par les actrices Emmanuelle Béart et Josiane Balasko.

Christine Boutin s'est quant à elle montrée "déterminée à ne pas tolérer que des campements s'installent dans Paris". Même s'ils sont soutenus par la "gesticulation médiatique" de personnalités, a-t-elle ajouté.
_ Selon la ministre, l'association Droit au Logement (Dal), qui soutient
activement ces femmes, devait lui remettre dès lundi 28 octobre une liste de noms des familles "jugées comme prioritaires pour le logement" selon les critères de la (future) loi sur le Droit au logement opposable (dalo). Or, "cette liste n'a toujours pas été remise à ce jour", affirme-t-elle.

Pendant ce temps, une centaine de mal-logés campe également place de
Stalingrad, dans le nord-est de Paris. "Reloger tous les mal-logés", indiquent des banderoles.
_ Le Comité Actions Logement (Cal), organisateur de la manifestation, demande au gouvernement "d'appliquer la loi de réquisition".

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