La chanteuse Françoise Hardy adresse une lettre à Emmanuel Macron pour relancer le débat sur la fin de vie

La ministre déléguée aux Professions de santé lui a répondu que le projet de loi sur le sujet sera examiné "en première lecture dans l'année 2024".
Article rédigé par franceinfo
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François Hardy, à Paris, le 23 mars 2013. (URMAN LIONEL/SIPA / SIPA)

"Cher Emmanuel Macron…" La chanteuse Françoise Hardy, suivie depuis plusieurs années pour les suites d'un cancer du pharynx, a adressé une lettre au président de la République pour relancer le débat sur la fin de vie. "Nous comptons tous sur votre empathie et espérons que vous allez permettre aux Français très malades et sans espoir de faire arrêter leur souffrance quand ils savent qu'il n'y a plus aucun soulagement possible", écrit l'artiste dans une lettre publiée par La Tribune du dimanche, dimanche 17 décembre.

"Cette tribune est le reflet de toutes les personnes que j'ai eu l'occasion d'écouter", a répondu la ministre déléguée aux Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, dans les colonnes de l'hebdomadaire. Selon elle, le projet de loi sur la fin de vie sera examiné "en première lecture dans l'année 2024". "Il faudra une navette entre l'Assemblée et le Sénat qui nécessite au moins dix-huit mois de discussions. Nous ne pouvons pas faire l'économie du débat sur un tel sujet", prévient la ministre.

Quelques jours auparavant, la chanteuse avait déclaré vivre un "cauchemar" et vouloir "partir bientôt et de façon rapide", dans une interview à Paris Match, publiée jeudi 14 décembre. L'interprète de Comment te dire adieu, qui doit fêter ses 80 ans le 17 janvier 2024, s'est déjà déclarée à plusieurs reprises en faveur de l'euthanasie ces dernières années.

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