Fin de vie : un projet de loi qui divise
Demander à mettre fin à ses jours lorsque la douleur n’est plus supportable ou lorsqu’il n’y a plus d’espoir de guérison : l’aide à mourir est examinée à partir du lundi 27 mai par les députés. Il y aurait cinq conditions pour y recourir : être majeur et avoir toutes ses facultés mentales, souffrir d’une maladie incurable en phase avancée ou terminale, et la souffrance doit être jugée insupportable.
Mais l’un des critères fait débat, car la première version du texte a été remaniée. Initialement, le patient devait être atteint d'une "affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen terme". Une "affection grave et incurable en phase avancée ou terminale” est désormais nécessaire.
Des discussions jusqu’au 11 juin
Les opposants à ce projet de loi jugent le nouveau critère trop vague. Autre point de crispation : qui administre le produit létal ? À l’origine, cela devait être le patient, sauf s’il n’était pas en capacité de le faire. Désormais, il pourrait demander dans tous les cas à un soignant ou à un proche de l’assister. Les défenseurs du droit à mourir saluent, eux, une avancée. Les députés ont jusqu’au 11 juin pour trouver un accord sur la réforme.
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