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Fin de vie : "La Convention citoyenne est une pierre à l'édifice parmi d'autres", réagit le vice-président du Conseil national de l'Ordre des Médecins

La Convention citoyenne sur la fin de vie a terminé ses travaux dimanche. Elle juge majoritairement "nécessaire" d'autoriser le suicide assisté et l'euthanasie. Pour le moment, le Conseil national de l'Ordre des médecins y est défavorable.
Article rédigé par franceinfo
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La Convention citoyenne sur la fin de vie a conclu ses débats en confirmant sa position majoritaire pour légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté. (JULIEN DE ROSA / AFP)

"La Convention citoyenne est une pierre à l'édifice parmi d'autres", réagit dimanche 2 avril sur franceinfo Jean-Marcel Mourgues, vice-président du Conseil national de l'Ordre des Médecins, rappelant que c'est "la représentation parlementaire" qui votera le texte en cas d'évolution de la loi Claeys-Leonetti.

La Convention citoyenne sur la fin de vie a terminé ses travaux dimanche 2 avril et juge majoritairement "nécessaire" d'autoriser le suicide assisté et l'euthanasie. L'ensemble des conclusions seront remises lundi 3 avril à Emmanuel Macron. Le Conseil national de l'Ordre des médecins y est pour le moment défavorable. Jean-Marcel Mourgues rappelle que cette position est "un point d'étape". Il y en aura d'autres prochainement, "à la lecture, tant des rapports à venir, que du projet de loi qui n'est pas écrit, que des auditions parlementaires", souligne le médecin.

"Les médecins sont une partie de la société et ils sont animés eux aussi de courants de pensée"

Jean-Marcel Mourgues, vice-président du Conseil national de l'Ordre des Médecins

à franceinfo

Le sujet de la fin de vie "est extrêmement sensible" insiste Jean-Marcel Mourgues et ne peut pas faire l'unanimité. Mais selon lui "deux points font consensus, notamment parmi les associations en faveur d'une évolution de la loi" : la clause de conscience spécifique et la mise à disposition de moyens "pour une réelle application" de la loi Claeys-Leonetti, soit "la sédation continue à un stade terminal de la maladie".

Si Emmanuel Macron décide d'engager une évolution de la loi existante, Jean-Marcel Mourgues souligne que les professionnels de santé "sont des légalistes. La loi s'imposera mais à ce moment-là, chaque médecin fera valoir sa clause de conscience ou non", avance-t-il.

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