Dissolution : si le RN gouverne, la loi sur la fin de vie "est repoussée aux calendes grecques", déplore l'association Le Choix
Si le RN gouverne, la loi sur la fin de vie "est repoussée aux calendes grecques, c'est une évidence", a regretté lundi 10 juin sur France Inter Denis Labayle, médecin et co-président de l'association Le Choix, qui avait été auditionnée avec d’autres associations par la commission spéciale de l'Assemblée nationale, qui travaillait sur le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie. "Et entre-temps, les malades vont mourir dans des conditions qui ne sont pas humaines", a-t-il ajouté.
La conséquence de la dissolution de l’Assemblée nationale après les résultats des élections européennes, c’est que les travaux parlementaires et autres examens de textes de loi sont immédiatement stoppés. "Voilà des années qu'on nous répète que la loi sur la fin de vie, ce n'est pas le moment, ce n’est jamais le moment, que les parlementaires ne sont pas prêts et que la population n'est pas prête. Pour une fois, on avait une porte entrouverte. Pour une fois, le Parlement se saisissait de cette loi essentielle qui intéresse 100% des Français", réagit le médecin.
"Alors que la loi allait aboutir, hélas cette dissolution de l'Assemblée bloque le processus."
Denis Labayle, médecinsur France Inter
Denis Labayle n’a pas grand espoir, surtout si le Rassemblement national gouverne le pays après les législatives : "On connaît sa position sur la fin de vie. Ils sont opposés à toute évolution de la loi. Ils l'ont manifesté au Parlement de façon très, très précise. Et donc, si c’est un tel gouvernement, la loi est repoussée aux calendes grecques, ça, c'est une évidence", a-t-il affirmé au micro de France Inter.
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