En un mois, la Commission indépendante chargée d'enquêter sur les incestes et les violences sexuelles sur mineurs (Ciivise) a recueilli plus de 3 000 témoignages. Une plateforme d'écoute téléphonique et un site web pour les témoignages écrits afin de tendre une oreille aux victimes. "Les victimes, ça fait longtemps qu'elles parlent, elles étaient face à une société sourde et aveugle. Il y a maintenant une libération de l'écoute", explique Arnaud Gallet, membre de la Ciivise victime d'inceste durant son enfance.Avis attendu fin octobreLa Commission a visité mercredi 20 octobre l'unité d'accueil des enfants en danger du CHU de Nantes (Loire-Atlantique) pour affirmer l'importance de protéger les victimes dans un espace de confiance. La Ciivise est chargée de formuler des mesures concrètes à l'horizon 2023 et de rendre un premier avis à la fin du mois d'octobre.