Enlèvement de Mia : la petite fille et sa mère toujours activement recherchées
Trois jours après son enlèvement dans les Vosges, la petite Mia reste introuvable, vendredi 16 avril. Le profil de ses ravisseurs présumés se révèle inquiétant.
Les gardes à vues des agresseurs présumés permettent-elles d'en savoir un peu plus ? "La garde à vue a en tout cas été prolongée, et si elle a déjà permis aux enquêteurs d'en savoir un peu plus sur la manière dont l'enlèvement de Mia a été organisé, tout l'enjeu pour eux est de retracer très précisément le parcours des agresseurs présumés", indique la journaliste Caroline Arnold, en duplex depuis Nancy (Meurthe-et-Moselle), pour le journal du 20 Heures du vendredi 16 avril. "Comment ont-ils été mis en contact avec la mère de l'enfant, à qui ont-ils remis Mia juste après l'enlèvement, quand et où exactement ? Autant d'informations qui pourraient les mener vers la mère et l'enfant, qui sont ce soir toujours activement recherchées", ajoute la journaliste.
Profil intriguant
L'enlèvement de Mia a été minutieusement préparé, et organisé par la mère de l'enfant avec l'aide de complices. Trois des quatre hommes entendus par les enquêteurs revendiquent le rapt, et évoquent une exfiltration. L'un d'eux se décrit comme "résistant à la barbarie de ce système", selon les termes du procureur de la République d'Epinal (Vosges), Nicolas Heitz. Certains des ravisseurs présumés étaient déjà surveillés avant l'enlèvement par les services de renseignement. Ils auraient évoqué de possibles actions violentes sur les réseaux sociaux et se réclamaient d'une mouvance survivaliste. Les enquêteurs ont retrouvé au domicile de l'un d'eux le script d'un discours à tenir devant la grand-mère de Mia, qui en avait la garde.
La mère de la fillette aurait contacté les suspects sur internet, pour récupérer sa fille dont elle n'a plus la garde. Le lieu de l'enlèvement se situant à une centaine de kilomètres de la frontière, le procureur n'exclut pas qu'elles aient quitté le territoire.
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