Dysfonctionnements dans les crèches : l'ancienne ministre Aurore Bergé annonce avoir "déposé plainte pour diffamation"

L'ancienne ministre est mise en cause dans le livre de Victor Castanet sur les dysfonctionnements des crèches privées, notamment pour avoir, selon le journaliste, tenté d'empêcher la tenue d'une commission d'enquête parlementaire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République des Yvelines, ancienne ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, mardi 1er octobre 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République des Yvelines, ancienne ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, annonce sur franceinfo mardi 1er octobre avoir déposé "plainte pour diffamation" lundi, après les révélations de Victor Castanet dans son livre Les Ogres. Le journaliste accuse la ministre d'avoir tenté d'empêcher la tenue d'une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements des crèches privées, et d'avoir des liens avec le lobby du secteur.

"J'ai changé la loi pour que les grands groupes soient contrôlés", souligne l'ancienne ministre. "J'ai été la première ministre des Familles à inviter l'ensemble des préfets en leur demandant la plus grande fermeté s'il y avait le moindre risque sur des enjeux de sécurité pour nos enfants", se défend Aurore Bergé. "Le reste, c'est de la rumeur et de la diffamation", martèle la députée.

"En aucun cas, je ne me suis parjurée"

Aurore Bergé a juré qu'elle n'avait eu aucun contact avec le lobby des crèches privées lors de son audition devant les députés en avril 2024. "En aucun cas, je n'ai menti dans une commission d'enquête, en aucun cas, je ne me suis parjurée", assure l'ancienne ministre, qui dément "catégoriquement ces allégations basées sur les dires d'adversaires politiques".

Aurore Bergé évoque des relations "professionnelles" et non "amicales" avec la représentante du lobby des crèches privées, Elsa Hervy, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC). "Parce que quand vous êtes ministre, votre travail, c'est de discuter avec celles et ceux qui ont un avis, une position. Ça ne veut pas dire que vous épousez leur position", souligne-t-elle.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.