Violences : remettre de l'ordre au lycée
Le lycée Gallieni à Toulouse (Haute-Garonne) avait été paralysé par une grève des enseignants en janvier, qui dénonçait une violence explosive. Depuis, un nouveau proviseur est arrivé et d'importants moyens ont été déployés.
Dans le lycée Gallieni de Toulouse (Haute-Garonne), proche du quartier sensible du Mirail, l'ambiance a bien changé. Le proviseur et son adjointe à la sécurité sont omniprésents. Plus aucune tolérance, tout est repris à zéro. Un assistant de prévention et de sécurité a été recruté, Rodrigue Longchamps, un ancien militaire, éducateur de formation. Il a aussi un physique imposant. Ils veulent remettre le lycée en ordre de marche, après les événements de l'hiver dernier. En février, les professeurs dénoncaient la violence de certains élèves envers eux et envers d'autres élèves. Les dégradations se multipliaient, un élève a même été jusqu'à mettre le feu à une poubelle.
Un numéro d'urgence pour les professeurs
La cafétéria est aujourd'hui sous surveillance, encadrée par des surveillants. Les élèves confirment qu'il n'y a pas "eu de soucis" pour l'instant. Cette année, dans la filière professionnelle, la plus difficile, l'ambiance semble plus studieuse. "Tout le monde va mieux en ce moment", explique l'un des élèves. Désormais, en cas de problèmes, les enseignants peuvent immédiatement alerter leur hiérarchie grâce à un numéro d'urgence. 35 caméras de surveillance ont été installées.
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