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Vidéo Un service à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière AP-HP pour aider les adolescents victimes de harcèlement scolaire

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Aujourd'hui, entre 6 à 10 % d'enfants sont harcelés dans leur milieu scolaire, selon la docteur Alice Oppetit. Dans le service de psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière AP-HP, ces harcelés sont pris en charge pour aller de l’avant. Brut est parti à leur rencontre.
VIDEO. Un service à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière AP-HP pour aider les adolescents victimes de harcèlement scolaire Aujourd'hui, entre 6 à 10 % d'enfants sont harcelés dans leur milieu scolaire, selon la docteur Alice Oppetit. Dans le service de psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière AP-HP, ces harcelés sont pris en charge pour aller de l’avant. Brut est parti à leur rencontre. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Aujourd'hui, entre 6 à 10 % d'enfants sont harcelés dans leur milieu scolaire, selon la docteur Alice Oppetit. Dans le service de psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière AP-HP, ces harcelés sont pris en charge pour aller de l’avant. Brut est parti à leur rencontre.

Pour le docteur Alice Oppetit, médecin psychiatre à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière AP-HP, l'Éducation nationale a un véritable rôle à jouer en matière de harcèlement. “Quand ils arrivent jusqu'au service de pédo-psy, c'est déjà qu'il y a eu des loupés avant et qu'ils vont tellement mal qu'ils se retrouvent à aller voir un psy”. En attendant, le service de psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent reçoit des adolescents pour traiter de diverses problématiques, dont le harcèlement. “L’idée générale, c'est de reconstruire avec eux un projet de vie, de les sortir de leur marasme et d'essayer de voir comment les choses vont s'organiser de manière plus harmonieuse pour eux et leurs familles”, atteste Pr David Cohen, chef du service de psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent. 

“Le harcèlement, ce n'est pas censé être un rite de passage”

Parmi ces adolescents, on retrouve Salomé, 18 ans, harcelée pour la seconde fois au cours de sa scolarité. “Ça a dû durer, à mon avis, à peu près un mois et demi, deux mois, je pense. J'étais dans une petite école où on n'était qu'une classe de 30, donc dès qu'il se passait quelque chose entre quelques élèves, ça se savait, ça circulait très vite. J’ai eu un sentiment de honte puisque je me suis dit: ‘Oui, mais si sur une classe de 30, je suis la seule qui vit ça, c'est peut-être parce que je le mérite’” confie-t-elle. Dans cette unité, elle vient évoquer les traumatismes de sa vie, tout en essayant de trouver des moyens pour les accepter et aller de l’avant, en évitant de “prendre des actions drastiques”. “Aujourd'hui, je me sens mieux, je me suis détachée du harcèlement scolaire, je sais que ça n'aurait pas dû arriver, comme à beaucoup d'autres personnes mais je ne peux pas retourner dans le passé et changer les choses”, ajoute-t-elle. 

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