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Université: les droits de scolarité publiés au JO

Le ministère de l'Enseignement supérieur a fixé les taux des droits annuels de scolarité dans les universités publiques dans deux arrêtés parus aujourd'hui au Journal officiel. Un sujet qui fait débat: l'Unef a récemment accusé 29 universités de gonfler illégalement leurs droits d'inscription.
Article rédigé par franceinfo
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  • Dans un premier arrêté, daté du 30 juillet, pour les étudiants en licence,
    le taux annuel est fixé à 171 euros (114 euros au taux réduit); pour les
    diplômes conduisant au master, ces taux sont de 231 euros (taux réduit fixé à 153 euros) pour l'année universitaire 2009-2010.

    • En doctorat, les étudiants doivent s'acquitter de 350 euros (233 euros à
      taux réduit), le même montant que pour diriger des recherches.

    • Pour les étudiants en médecine, pharmacie, chirurgie dentaire, les droits
      annuels sont fixés à 171 euros pour le premier cycle et la première année du second cycle et passent ensuite à 231 euros. Mais certains cursus de médecine
      sont beaucoup plus coûteux, ainsi la préparation d'un diplôme d'Etat de
      psychomotricien dans un établissement public revient à 1.188 euros.

    • Dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), les
      droits sont fixés à 231 euros en première année, selon un second arrêté
      également signé par le ministre du budget Eric Woerth et la ministre de
      l'enseignement supérieur Valérie Pécresse.

    Mi-juillet, dans son rapport annuel, l'Unef avait assuré que 29 universités
    (sur 80) “continuent à réclamer des frais d'inscription illégaux aux étudiants”
    pour la rentrée 2009, se mettant ainsi “hors la loi”.

    Au-delà des droits annuels de scolarité, certaines universités ajoutent des
    droits complémentaires, au titre des frais de dossier ou de prestations
    spécifiques, comme des cours de langues ou des semestres à l'étranger.
    Le ministère de l'Enseignement supérieur affirme de son côté que tout est
    fait pour lutter contre les frais illégaux.

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