Une des militantes de l'Unef a menti sur son agression
L'une des deux
militantes du syndicat étudiant Unef, qui avaient porté plainte en assurant avoir été agressées à Paris, a reconnu lundi avoir menti sur son agression
pour donner plus d'ampleur à l'autre affaire, elle réelle.
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Cette étudiante de
l'université de Nanterre avait porté plainte quatre jours après une première agression. Elle avait rapporté avoir été
bousculée le 21 octobre dans le quartier de Bastille, insultée et menacée :
"On va te violer, sale Arabe. On sait où t'habites, sale gauchiste ",
lui aurait dit son agresseur.
La jeune femme sera
bientôt convoquée par la justice pour "dénonciation de délit Imaginaire"
Quatre jours avant cette
prétendue agression, une autre militante de l'Unef, étudiante à Paris-I, avait été
agressée en bas de chez elle à Paris, dans un climat de tension entre les
militants de ce syndicat de gauche et des organisations d'extrême droite.
L'annonce de ces deux agressions avait suscité l'inquiétude au sein de l'Unef.
Mais une semaine après
le dépôt de cette seconde plainte, la police judiciaire chargée de cette
affaire a convoqué cette étudiante de Nanterre qui a alors avoué face aux
policiers avoir "inventé cette histoire ", et a été placée en garde à
vue quelques heures. Elle aurait menti pour donner
plus d'ampleur à la première agression visant l'Unef.
"On attend qu'elle
s'explique avant de se prononcer ", (Emmanuel Zemmour, président de
l'Unef)
"L'Unef n'a pas l'habitude
de tirer la sonnette d'alarme pour un cas isolé. On ressent depuis plusieurs
semaines le climat de tension " entre les militants de l'Unef et des organisations
d'extrême droite, a réagi le président de l'organisation.
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