Suppressions de postes : des milliers de lycéens dans la rue
"Non, non, non aux suppressions de postes ! Oui, oui, oui à notre éducation"… "Darcos, t’es foutu, les lycéens sont dans la rue", scandaient les lycéens (8.000 selon les organisateurs) venus de Paris et de la région parisienne, dans des cortèges organisés par établissements. Le défilé, parti en début d’après-midi du Luxembourg, se dirigeait vers le ministère de l’Education nationale, rue de Grenelle, où une délégation devait être reçue.
Il s’agit pour les lycéens, qui ont reçu le renfort et le soutien logistique de quelques enseignants du Snes-FSU, d’"amplifier la mobilisation lycéenne contre les suppressions de postes", rappelle Léo Moreau, vice-président de l’Union nationale des lycéens (UNL).
La Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) et l'UNL appelaient à des manifestations similaires dans toutes les grandes villes de France : Toulouse, Strasbourg, Lille, Lyon, Rennes ou encore Marseille. Mais la mobilisation est bien moins forte en région qu'à Paris.
Dans l’académie de Créteil, le rectorat comptait aujourd’hui 16 établissements totalement bloqués. A Vitry-sur-Seine, la RN7 a été fermée à la circulation par les forces de l’ordre après des jets de pierres sur les voitures.
Une nouvelle journée de manifestation de lycéens est d’ores et déjà prévue ce jeudi, alors que les enseignants mobilisent à leur tour demain mercredi, à l’appel de plusieurs syndicats : des rencontres sont prévues dans la matinée avec les groupes parlementaires à l’Assemblée nationale, ils se rendront dans l’après-midi au ministère de l’Education nationale pour refuser les heures supplémentaires et exiger la restitution des postes correspondants.
Gilles Halais avec agences
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