Elle aimait son métier, les enfants et le chocolat. C'est ainsi que les proches de Christine Renon la décrivent. Une directrice d'école exemplaire, atypique et adorée. Un millier de personnes se sont retrouvées samedi 5 octobre au matin. Parmi eux, ses amis se souviennent de sa joie de vivre. Une femme profondément humaine et combattante : c'est l'autre souvenir qu'elle laisse à ses collègues directrices d'école.Des petits riens qui occupent ses journées "à 200%"C'était il y a 15 jours, le 21 septembre. Épuisée, la directrice décide de mettre fin à ses jours dans son école maternelle vide de Pantin (Seine-Saint-Denis). Dans une lettre de trois pages, elle explique s'être réveillée épouvantablement fatiguée, épuisée après trois semaines de rentrée, et décrit ces petits riens qui occupaient sa journée "à 200%". Pour préserver son souvenir, ses proches promettent de poursuivre son combat pour défendre les directeurs d'écoles.