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Salaire des enseignants : le déblocage d'une enveloppe de 700 millions d'euros est "une satisfaction" pour la CFDT

Plus de la moitié de cette enveloppe sera versée sous formes de primes nouvelles.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une enseignante lit une lettre de Jean Jaurès dans le cadre de l'hommage rendu à Samuel Paty, le 2 novembre 2020, à Armentières (Nord). Photo d'illustration. (SYLVAIN LEFEVRE / HANS LUCAS)

"C'est une satisfaction que ce budget soit confirmé", a salué ce mercredi 26 mai sur franceinfo Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Syndicat général de l’Éducation nationale (SGEN) CFDT, alors que le ministre de l'Éducation nationale a annoncé le déblocage d'une enveloppe de 700 millions d'euros pour le budget de 2022 destinée à la revalorisation des revenus des enseignants, dont 400 millions via de nouvelles primes, à l'issue du Grenelle de l'éducation.

"Il y a eu un temps de latence important entre les conclusions du Grenelle, initialement prévues pour fin janvier et maintenant", a-t-elle expliqué. "Nous avions des craintes que des choses soient perdues en cours de route." La syndicaliste a toutefois expliqué que le syndicat "a ce regret qu'il n'y ait pas de loi de programmation car c'est quelque chose que nous demandions depuis plusieurs mois." Selon elle, "il faut continuer à améliorer les débuts de carrière et nous visons qu'aucun début de carrière ne soit en dessous de 2 000 euros nets par mois pour les enseignants."

"Nous n'accepterons pas d'intensification du travail des personnels."

Catherine Nave-Bekhti, SGEN-CFDT

à franceinfo

"Il y a une perte importante du pouvoir d'achat des enseignants dans le pays depuis plus de 20 ans maintenant et il faut le rattraper", a-t-elle ajouté, car "on constate depuis des années des difficultés à attirer des personnels, des étudiants et étudiantes vers les métiers de l'éducation."

Enfin, répondant à une question sur d'éventuelles contreparties à ces hausses de rémunérations, Catherine Nave-Bekhti affirme que "nous ne souhaitons pas, nous ne voudrons pas, nous n'accepterons pas d'intensification du travail des personnels."

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