Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Peillon dénonce "l'insurrection" d'un maire contre la réforme des rythmes scolaires

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Peillon dénonce "l'insurrection" d'un maire contre la réforme des rythmes scolaires (I-TELE)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le maire de la commune rurale de Janvry, dans l'Essonne, a décidé de ne pas appliquer la semaine de quatre jours et demi. Christian Schoettl a appelé "à la désobéissance civile".

Vincent Peillon dénonce "l'insurrection" d'un maire de l'Essonne qui a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires. Alors que le maire centriste de la commune rurale de Janvry, Christian Schoettl, a appelé "à la désobéissance civile", le ministre de l'Education a répliqué, jeudi 10 octobre sur i-Télé. Il a assuré que le retour à la semaine de quatre jours et demi dans le primaire "se pass[ait] très bien dans la plupart des villes"

"Lorsqu'il y a des règles pour tous, qui sont les règles de la République, un décret, dire 'je ne respecterai pas la loi', ça n'est pas un bon exemple, y compris pour les enfants de son école", a dénoncé le ministre. "Il y a deux ou trois villes où il y a de très grosses difficultés. Il y en a sans doute quelques centaines dans lesquelles il faut améliorer les dispositifs. Nous le ferons", a assuré Vincent Peillon.

Les difficultés "commencent à être assez bien identifiées", comme sur la transition entre professeurs et animateurs, ou sur la maternelle, sur laquelle Vincent Peillon a indiqué qu'il allait "donner des instructions assez vite" pour mieux tenir compte des rythmes des enfants. Le ministre a exclu un report de la réforme, réclamé par le président de l'UMP, Jean-François Copé. "Je vois une droite très courageuse qui ne sait faire autre chose que d'appeler au boycott, se contredire elle-même par rapport à ses déclarations précédentes. Elle avait déjà peu de crédibilité sur l'école", a répliqué le ministre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.