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Peillon : "Il n'y aura pas de retour sur la réforme des rythmes scolaires"

Le ministre de l'Education a rappelé leurs responsabilités aux maires réfractaires à la semaine de 4,5 jours à l'école primaire.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, à Paris, le 14 novembre 2013. (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

La grève des enseignants n'y changera rien. Le ministre de l'Education Vincent Peillon affirme, jeudi 14 novembre, qu'"il n'y aura pas de retour sur la réforme des rythmes scolaires", soulignant que les maires récalcitrants n'ont "pas la possibilité" d'empêcher la semaine de 4,5 jours. Dans son viseur, les élus UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, et de Nice, Christian Estrosi. "Dès que l'instruction morale et civique sera mise en place, je les inviterai à s'inscrire en cours préparatoire", a raillé le ministre, lors d'un colloque organisé par la Gazette des communes, coïncidant avec une journée de grève suivie par 23% des professeurs des écoles.

"M. Estrosi peut s'enchaîner aux grilles s'il le veut, et nous appellerons les forces de l'ordre", a-t-il ajouté. "Par contre, si M. Estrosi, si en pointe sur la sécurité, veut faire des orphelins de 15h45, ça, je n'y peux rien. Après l'école, les collectivités locales doivent organiser, si elles le souhaitent, ce n'est pas obligatoire, l'accueil des enfants". Il faudra que les maires "assument de mettre les enfants à la porte à 15h45" alors même qu'ils "toucheront de l'argent" pour financer les activités périscolaires, a souligné le ministre de l'Education.

"M. Gaudin a déjà sacrifié l'école", a estimé Vincent Peillon, pointant moins de personnel à Marseille pour la cantine, un budget pour l'école "qui baisse depuis plusieurs années alors que les effectifs augmentent". "Après, on se plaint que les enfants soient dehors, les futurs criminels, les délinquants, les agités. Mais enfin, que fait-on pour cet investissement premier qui est celui de l'école ?", a demandé le ministre.

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