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Retrait d'une petite fille de la cantine : le père et le maire portent plainte

Une semaine après l'exclusion d'une petite fille de cinq ans de la cantine d'Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) pour cause d'impayés, plusieurs plaintes ont été déposées. Son père a porté plainte contre X pour "violences sur mineur", une policière municipale étant venue chercher sa fille en plein repas. La mairie de la commune a également porté plainte après avoir reçu "des menaces d'une grande violence".
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

La petite Léa, cinq ans, a retrouvé ses camarades à la cantine mardi, une semaine après avoir été exclue par une policière municipale, en plein repas, suite à un impayé de 170 euros de ses parents. Le défenseur des droits avait ouvert une enquête.

Le père porte plainte pour "violences sur mineur"

Le père de la fillette a porté plainte pour X pour "violences sur mineur par personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée de service public". "Nous voulons savoir qui a pris la décision d'exclure Léa de la cantine et  de l'extraire par une policière municipale ", indique Maître Stéphane Guitard, l'avocat du père, estimant que "le  règlement intérieur de la cantine n'a pas été respecté ". 

"Nous voulons que cette infraction soit poursuivie, car elle est d'une  violence inacceptable, une violence dénoncée par le ministre de l'Education ", a ajouté l'avocat. Vincent Peillon avait en effet condamné cette exclusion, la qualifiant d'"acte de violence scandaleux ".

Le maire et deux adjointes portent plainte pour des menaces

Le maire de cette commune (Ustaritz, Pyrénées-Atlantiques), Dominique Lesbats, avait indiqué assumer pleinement "toutes les actions et initiatives " dans cette affaire. Il a décidé lui aussi de porter plainte, ainsi que deux de ses adjointes, pour "injures et menaces contre l'intégrité physique". Le maire indique avoir reçu de nombreuses menaces "d'une grande violence ", à la suite de cette affaire, sur son téléphone portable et sur le téléphone fixe de deux de ses adjointes.

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