Épreuves de spécialité du bac : un syndicat de chefs d'établissements plaide pour un report au mois de mai
"Il faut laisser un peu plus de temps aux élèves pour se préparer", plaide le secrétaire général du SNPDEN, Bruno Bobkiewicz, ce qui permettrait de terminer le programme plus sereinement, sans le raboter.
"Il nous semble assez logique de proposer un report" des épreuves anticipées du baccalauréat, annonce vendredi 28 janvier sur franceinfo Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN) et proviseur de la Cité Scolaire Hector Berlioz à Vincennes, dans le Val-de-Marne. Il fait partie des syndicats reçus aujourd'hui par le ministre de l'Éducation nationale, et propose un report "au mois de mai (...) la semaine du 9 mai ou du 16 mai", tout en "conservant le programme prévu."
"Depuis le 3 janvier, on est dans la situation d'établissements très perturbés", explique Bruno Bobkiewicz, "avec un taux d'absentéisme des élèves et des enseignants qui n'est pas négligeable". Dans ces conditions, "Il faut laisser un peu plus de temps aux élèves pour se préparer", plaide le secrétaire général du SNPDEN, ce qui permettrait de terminer le programme plus sereinement, sans le raboter. L'inquiétude est partagée par le Snes-FSU, qui demande que "le ministre se prononce très vite" sur un report.
Par ailleurs, Bruno Bobkiewicz et son syndicat aimeraient voir ces épreuves se tenir au mois de mai plutôt qu'au mois de juin, d'abord pour éviter que les enseignants de spécialité ne corrigent les épreuves de spécialité en même temps qu'ils font passer le grand oral. Et puis, "il faut laisser du temps utile de préparation au grand oral" ajoute-t-il. Or, "tant qu'on n'aura pas passé les épreuves de spécialité, les enseignants seront focalisés à juste titre sur l'écrit et auront des difficultés à préparer en même temps l'oral."
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