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Réforme Pécresse : nouvelle mobilisation

Le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs "va être encore retravaillé", a déclaré hier soir sur France Info la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse. Ce sera d'ailleurs l'un des objectifs de la médiatrice qu'elle a nommé hier après-midi dans le but de désamorcer le conflit. Pendant ce temps, les présidents des Universités étaient réunis hier à la Sorbonne, à Paris.
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  (Radio France ©Nathanael Charbonnier/RF)

La mobilisation reste "très forte". Les enseignants-chercheurs, appuyés par des étudiants, descendront de nouveau dans la rue aujourd'hui. Des défilés sont notamment prévus à Paris, Aix, Avignon, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Toulouse ou encore Strasbourg, à l'appel de la coordination nationale des universités et d'une large intersyndicale (FSU, CFDT, FO, Solidaires, Sauvons la recherche, Sauvons l'université, l'Unef). L'Unsa-Education, AutonomeSup, les étudiants de la Fage et les lycéens de l'UNL devraient aussi se joindre aux manifestations.

"Ce qui remonte, c'est une très grande détermination, il y aura plus de monde que jeudi", a pronostiqué le syndicat Snesup. La revendication des manifestants : le retrait du décret sur la réforme de leur statut.

Les enseignants-chercheurs craignent notamment que la réforme ne débouche sur une hausse des heures d'enseignement, une atteinte à leur indépendance et, d'une façon générale, n'aboutisse à la remise en cause d'un statut national.

Cette nouvelle journée d'action, qui vise aussi à protester contre la réforme de la formation des enseignants et contre les suppressions de postes, intervient au lendemain de l'annonce, par Valérie Pécresse, de la nomination d'une médiatrice. Annonce qui ne semble pas avoir calmé les esprits. "C'est une manœuvre dilatoire pour affaiblir la mobilisation", a ainsi estimé Jean Fabbri, secrétaire général du Snesup-FSU.

Lisa Louis, avec agences

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