Le faux retour du redoublement à l’école
Pour le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer, « il n’est pas normal d’interdire le redoublement ».
Le nouveau ministre de l’Education veut « autoriser à nouveau le redoublement » dès l'année scolaire 2017-2018. « Il n’est pas normal d’interdire le redoublement. Il y a quelque chose d’absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant les retards. La première des réponses réside dans l’accompagnement tout au long de l’année et dans les stages de soutien que nous créons. Mais, le redoublement doit rester possible quand c’est dans l’intérêt de l’élève, et dans des cas qui doivent rester rares. Autoriser à nouveau le redoublement, ce n’est pas un virage absolu mais c’est une inflexion importante », a assuré Jean-Michel Blanquer au Parisien.
Sa prédécesseure Najat Vallaud-Belkacem avait pris en 2014 un décret affirmant « le caractère exceptionnel du redoublement » mais il n’a jamais été interdit.
« Une spécificité française »
Le redoublement est une spécificité française : 22 % des élèves ont redoublé au moins une fois avant l'âge de 15 ans soit le double de la moyenne des pays de l’OCDE.
Au Japon, en Malaisie et en Norvège, le redoublement n’existe pas.
Mais les choses changent peu à peu. Alors que les ministres de l’Education veulent faire baisser le nombre de redoublement depuis des années, ils ont baissé de 16% entre 2009 et 2015 en France.
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