Jack Lang dénonce la "sauvagerie" du gouvernement à l'égard des enseignants
Alors que pour la première fois en France enseignants du public et du privé sont en grève ensemble pour protester contre les suppressions de postes, Jack Lang, sur France Inter salue "un évènement sans précédent".
L'enseignement sera sans doute l'un des enjeux de la campagne pour la présidentielle alors que le gouvenement a programmé 16 000 suppressions de postes pour cette rentrée dans l'enseignement public et 14 000 pour 2012. Au total, 80 000 postes auront été supprimés depuis 2007. Le privé n'est pas épargné non plus avec 1500 postes en moins cette année. Pour la première fois ce mardi, la quasi totalité des syndicats du public et du privé se rejoignent dans la grève pour manifester leur mécontentement.
Invité ce matin de France Inter, l'ancien ministre de l'éducation nationale, Jack Lang a apporté son soutien aux enseignants. Il dénonce la "sauvagerie" et une "violence" "jamais vues du gouvernement à leur égard. Evoquant cette journée de grève, il évoque "un évenement sans précédent" et estime que les enseignants ""méprisés, non reconnus", ont "deux fois, trois fois, dix fois raison de dire aujourd'hui leur colère, leur indignation". "Aujourd'hui, il faut bien comprendre que ce sont des médecins de Molière qui sont au pouvoir, dont la thérapeutique est la purge, la saignée, la démolition"
Voir l'interview de jack Lang sur France Inter le 27 septembre 2011
Jack Lang a par ailleurs réitéré son soutien à l'engagement pris par François Hollande, candidat à la primaire socialiste, de recréer sur 5 ans 66 000 postes dans l'Education nationale, en souhaitant "que les autres candidats soutiennent ce plan raisonnable et ambitieux". Une proposition raillée par la droite et accueillie "fraîchement" par les autres candidats socialistes.
voir l'interview de Jack Lang sur France Inter le 27 septembre 2011
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