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Enseignement des langues : "Il faut commencer le plus tôt possible", selon un rapport remis au ministère de l'Education nationale

Un rapport remis mercredi au ministre de l'Éducation propose des classes moins chargées en terminale, et d'apprendre plus tôt une langue étrangère aux enfants. 

Article rédigé par franceinfo - Édité par Thomas Pontillon
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Des enfants dans une salle de classe, en septembre 2018.  (ROLAND MACRI / MAXPPP)

Un rapport de 66 pages compilant une série de mesures écrites notamment par le journaliste franco-britannique Alex Taylor, a été remis mercredi 12 septembre au ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer pour améliorer le niveau des élèves français en langue étrangères. Les auteurs du rapport affirment que les élèves français n’ont pas de difficultés spécifiques dans le domaine des langues, contrairement à une idée "trop souvent véhiculée". 

Apprendre très jeune une nouvelle langue

Le rapport recommande de "commencer tôt, très tôt, le plus tôt possible" à "travailler la musicalité, la phonologie et l’accentuation de la langue" aux élèves. Il propose, par exemple, que les séances de cours de langue en primaire et au collège soient plus courtes mais plus fréquentes.

Concernant les outils pédagogiques, le rapport recommande aux enseignants de faire "écrire aux élèves des livres et des poèmes, de créer des clubs de théâtre, de préparer des débats ou encore d'organiser des concours de chant ou d’improvisation" et de développer les échanges avec les natifs.

Des classes moins chargées en langue étrangères 

Le rapport préconise également de plafonner les effectifs des classes de terminales à 20 élèves, comme le demandent les enseignants, ou de mettre en place "une attestation de niveau de langue qui pourrait lui être délivrée avec le baccalauréat". Par ailleurs, il conviendrait de développer les échanges linguistiques en créant "un trimestre d’études en Europe dans un établissement partenaire."

Une mobilité qui pourrait aussi s'appliquer à la formation des professeurs, puisque le texte propose une période de mobilité dans le pays de la langue étudiée ou encore de recruter des natifs pour donner des cours. 

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