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Première rentrée pour Vincent Peillon sous le signe de l'accompagnement des jeunes enseignants

Invité du JT de TF1 dimanche soir, à la veille de la rentrée des professeurs et enseignants, le ministre de l'Education nationale a fait un plaidoyer pour l'école et ses personnels. 1.000 postes ont été créés en urgence pour cette rentrée.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

La gauche a eu beau réinjecter ces
1.000 postes d'instituteurs, cette rentrée 2012 se fera avec moins de personnel
: 13.000 suppressions de postes, dont 4.700 dans le primaire. Pour le ministre
de l'Education nationale, c'est un début, et c'est déjà "700 classes qui
devaient fermer et qui ne fermeront pas"
. Entre 2007 et 2012, la droite
avait programmé 80.000 suppressions de postes dans l'éducation, suivant le
principe de non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant à la
retraite.

"Depuis quatre ans on avait
abandonné les jeunes enseignants" (Vincent Peillon)

Vincent Peillon dirige son action en
priorité sur les jeunes enseignants qui débutent dans le métier. "Nous
avons déjà 10% d'inscrits en plus depuis nos premières mesures"
, se
réjouit le ministre de l'Education nationale. Objectif : garder le master
et rajouter une année de formation. "Nous revenons au minimum mais ils
auront tout de même trois heures de formation en plus l'année prochaine"
,
insiste le ministre.

La gauche considère que
l'éducation n'est pas une charge mais un investissement, qui doit se concentrer
en priorité sur le primaire, avant que s'installent les difficultés. Le ministre précise qu'il a recommandé de nommer "des enseignants expérimentés pour accueillir les
CP"
. Vincent Peillon martèle le mantra de la campagne présidentielle :
l'école est la priorité. "Toute la nation doit se rassembler autour d'elle".
Rendez-vous est pris mardi.

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