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Précarité étudiante : le président de l'université de Lyon appelle au dialogue pour "améliorer le système d'aides"

Khaled Bouabdallah était l'invité de franceinfo mardi matin avant une mobilisation des étudiants contre la précarité. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Khaled Bouabdallah en septembre 2018.  (PHOTO MAXIME JEGAT / MAXPPP)

L’ensemble des syndicats étudiants appellent à la mobilisation mardi 26 novembre contre la précarité après qu’un étudiant a tenté de s'immoler par le feu, le 8 novembre, à Lyon pour alerter sur ses difficultés financières. "On appelle au dialogue pour voir comment on peut améliorer ce système d'aides", a expliqué mardi sur franceinfo Khaled Bouabdallah, président de l’Université de Lyon et membre du conseil d’administration de la Conférence des présidents d’université.

franceinfo : Entendez-vous l'inquiétude des étudiants ?

Khaled Bouabdallah : Oui, on l'entend et on la partage d'une certaine façon parce que la question qui nous préoccupe au premier chef c'est la réussite des étudiants et on sait bien qu'elle passe forcément par l'absence de précarité. Donc, la question de la précarité est un vrai sujet.

Une augmentation des bourses de 20% est demandée. Est-ce que vous y êtes favorable ?

D'une façon générale oui parce que c'est une façon de mieux accompagner les étudiants. Après, je pense que le sujet est un peu plus global. Il y a la question des bourses, mais il y a la question du logement, des transports, de la santé. Je crois que ce que les uns et les autres, le gouvernement et les organisations des étudiants, ont à faire c'est de dialoguer. Nous on appelle au dialogue pour voir comment on peut améliorer ce système d'aides et le rendre plus efficace.

Concernant le logement étudiant, sait-on combien il en manque à Lyon ?

C'est de l'ordre d'une vingtaine de milliers de logements. On est dans une métropole où il y a une attractivité très forte, donc il y a une pression sur le prix du logement et comme il n'y a pas assez de logements sociaux pour les étudiants et la pression des prix grève leur pouvoir d'achat. Le logement est un vrai sujet qui est traité depuis plusieurs années de façon très forte mais encore insuffisante.

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