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Plus de service minimum dans les écoles parisiennes

Au lendemain de la grève très suivie dans les écoles primaires à Paris, Pascal Cherki, l'adjoint au maire de la capitale chargé de la vie scolaire, annonce que le service minimum ne sera plus appliqué à Paris en cas de grève.
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Pascal Cherki estime que ce système est inapplicable. Jeudi, plus de 310 écoles l'ont mis en place. Mais pour des raisons de sécurité, il a fallu renvoyer chez eux 2 à 3.000 enfants, car les moyens d'accueil et d'encadrement n'étaient pas suffisants. Il aurait en effet fallu mobiliser 2.000 agents. Ors, seuls 1.200 l'ont été.

Cette décision a suscité une vive réaction du ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, qui a invité, dans un communiqué, le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë "à ne pas céder à l'aveuglement idéologique et à retrouver le sens républicain dont il avait su faire preuve jusqu'à ce jour".

La loi sur le service minimum, votée à l'initiative du gouvernement en juillet dernier, vise à permettre aux parents de laisser leurs enfants à l'école en cas de grève des enseignants, en mobilisant des personnels d'animation et d'autres catégories d'employés communaux.

Des parents qui devront donc garder leurs enfants à la maison le 23 octobre prochain, jour d’une nouvelle grève annoncée dans la fonction publique et les écoles. La troisième en trois semaines.

Cécile Mimaut, avec agences

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