Voiture brûlée, forces de l'ordre et pompiers caillassés... Une manifestation de lycéens dégénère à Aubervilliers
Ils manifestaient contre la réforme du lycée et un véhicule a été incendié. Mais certains expriment également leur soutien aux "gilets jaunes".
Feux de poubelle, voiture incendiée, pompiers caillassés... La manifestation devant le lycée Jean-Pierre-Timbaud à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), lundi 3 décembre au matin, a dégénéré. Les jeunes manifestaient contre la réforme du lycée et de Parcoursup, à l'appel de l'Union nationale des lycéens (UNL), mais certains exprimaient également leur soutien aux "gilets jaunes".
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Sur une vidéo publiée par France Bleu sur Twitter, on voit ainsi un manifestant tenir un gilet jaune à la main. Du "pur mimétisme" avec les violences sur les Champs-Elysées, samedi à Paris, estime une source policière contactée par franceinfo.
A #Aubervilliers la mobilisation des lycéens se poursuit. Les pompiers qui tentent d'intervenir sont repoussés. pic.twitter.com/TTKuRcCcHg
— France Bleu Paris (@francebleuparis) 3 décembre 2018
Comme on peut le voir sur ces images, un camion de pompiers, appelés en renfort pour éteindre les feux de poubelle allumés devant le lycée et l'incendie d'un véhicule de particulier sur la chaussée, a été caillassé.
Des revendications "prétextes", selon le rectorat
Selon cette source policière, ce sont environ 200 lycéens de Pantin et d'Aubervilliers qui étaient rassemblés. Ils ont légèrement dégradé un véhicule de police. Sur cette autre vidéo relayée par un internaute sur Twitter, on les voit courir après le véhicule.
Des jeunes casseurs mettent le feu à Aubervilliers au lycée Timbaud et chassent un véhicule de police.@BFMTVNewsDesk @CNEWS @LCI @franceinfo @RTLFrance pic.twitter.com/AK41jOcpDk
— Samuel Davies (@SD_lequipe) 3 décembre 2018
Des Abribus ont également été détruits. Contacté par franceinfo, le lycée Jean-Pierre-Timbaud n'a pas souhaité commenter ces violences. Selon le rectorat de Créteil, aucune dégradation n'a été commise à l'intérieur de l'établissement. "Il a été procédé à un contrôle des sacs ce matin à l'entrée", indique-t-on. Sur les revendications, le rectorat estime qu'"on est clairement sur de l'utilisation de prétextes pour se livrer à des violences urbaines".
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