Les réunions d'information sont lancées dans la plupart des universités. Pourtant, Parcoursup, le dispositif d'accès à l'enseignement supérieur est toujours en cours, même si le gros de la procédure s'achève mercredi 5 septembre, à minuit.#Parcoursup info: la phase principale arrive à son terme mais la procédure se poursuit avec de nombreuses places en phase complémentaire pour tous ceux qui souhaitent s’inscrire dans une formation référencée sur Parcoursup. Plus d'informations ici : https://t.co/x4CIdwCbEN pic.twitter.com/aSNDxLiJjR— Parcoursup (@parcoursup_info) 5 septembre 2018La fin de la phase principale de Parcoursup concerne surtout les candidats qui ont déjà été acceptés par une formation, mais qui espèrent toujours mieux. Ils sont 72 000 dans cette situation. Qu'ils se méfient : à minuit, mercredi, tous les vœux pour lesquels ils restent sur liste d'attente vont disparaître. Ou ils se résignent à s'inscrire là où on les a acceptés, ou ils tentent leur chance jusqu'au bout en candidatant à une procédure dite complémentaire. Cette étape est prévue sur deux semaines et rassemble les places qui restent.Il y a aussi les candidats qui n'ont rien obtenu et qui sont refusés partout. Leur nombre diverge. Les opposants à Parcoursup considèrent qu'ils sont potentiellement encore près de 50 000. Lilâ le Bas, présidente de l'Unef, le syndicat étudiant, s'inquiète de voir "autant de jeunes toujours sans affectation pour une rentrée déjà en cours".Dans beaucoup d’universités, les pré-rentrées ont déjà eu lieu. Ce sont des jeunes qui loupent les premières informations. Autant d'obstacles accumulés pour pouvoir réussir l’année universitaire.Lilâ Le Bas, présidente de l'Unefà franceinfoDe son côté, le ministère de l'Enseignement supérieur affirme que seulement 9 000 jeunes n'ont toujours pas trouvé de formation, les autres ne donnant plus de nouvelles à Parcoursup. Un nombre en nette baisse, en partie grâce au travail des commissions rectorales saisies par les candidats recalés. Fin de la phase principale de Parcoursup - un reportage d'Alexis Morel écouter