Éducation : à l’approche de leur stage obligatoire en classe de seconde, des lycéens cherchent encore

Plus de 500 000 élèves doivent, pour la première fois, effectuer un stage d’observation du 17 au 28 juin. L’idée avait été lancée par le ministre de l’Éducation, Gabriel Attal, devenu Premier ministre depuis. Mais à moins de trois semaines de l’échéance, 50% à 70% des élèves sont toujours sans solution. Les parents sont inquiets car les entreprises ne sont pas toujours enthousiastes face à ce stage immersif. "J’ai envoyé beaucoup de lettres de motivation, beaucoup de CV à plusieurs entreprises différentes", confie un élève. "J’ai eu, soit des réponses négatives, soit je n’ai simplement pas eu de réponses", rapporte-t-il.

"Sans contacts, c’est toujours plus compliqué"

"Il y a des domaines qui sont assez compliqués à rechercher (...) ça fait stresser", relate un autre élève, angoissé de ne pas trouver de stage à temps. Pour les aider dans leurs recherches, une plateforme nationale baptisée "1jeune1solution" recense les offres disponibles. Lorsque aucune ne correspond, certains parents font jouer leur réseau. "Sans contacts, c’est toujours plus compliqué de trouver une entreprise qui veuille bien de nous", analyse un élève.