Il n'a pas été convaincu par les réponses de Jean-Michel Blanquer sur franceinfo concernant la réforme du baccalauréat. Interrogé par la chaîne dans l'émission "Votre instant politique" juste après l'intervention du ministre de l'Education, Mathieu Devlaminck, président de l'Union nationale lycéenne, s'en est notamment pris au grand oral, nouvelle épreuve phare de l'examen. "Aujourd'hui, la majorité des lycéens, et notamment les lycéens les plus défavorisés, n'ont pas les compétences pour pouvoir passer le grand oral", a-t-il affirmé.Mathieu Devlaminck critique également la logique du ministre pour justifier cette présentation orale suivie d'un échange avec un jury. "On est en train de me dire, que, effectivement, la parole est un marqueur d'inégalité sociale (...) et on me dit en même temps qu'on met une épreuve d'oral justement pour lutter contre ces inégalités.""Pour le grand oral, il n'y a pas de contrôle continu (...) on est à l'inverse du bachotage", s'est pour sa part félicité le ministre de l'Education. Selon ce dernier, la réforme du baccalauréat offre "plus de choix aux lycéens".