Blocage des universités : la mise en place des examens en ligne "n'est pas obligatoire" selon un président d'université
"Il y a la possibilité aussi de louer d'autres amphithéâtres" pour les partiels de la mi-avril, a déclaré sur franceinfo samedi Gilles Roussel, président de la Conférence des présidents d'université.
Gilles Roussel, président de la Conférence des présidents d'université (CPU) et président de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée, estime samedi 7 avril sur franceinfo qu'il "n'y a pas de raison de mettre en place" les examens en ligne - pour les partiels de la mi-avril - dans les universités qui fonctionnent. "Dans les sites où il n'y a pas de difficultés majeures et où il y a juste certains sites de bloqués mais où la totalité de l'université fonctionne, il n'y a pas de raison de mettre en place ce genre de choses", a-t-il expliqué. En cas de blocage, "il y a la possibilité aussi de louer d'autres amphithéâtres", a-t-il ajouté.
Il y a d'autres universités dans la même ville qui peuvent accueillir des examens
Gilles Roussel, président CPUfranceinfo
La priorité est que "les jeunes puissent acquérir un diplôme"
Sur les craintes de triche lors des examens en ligne, Gilles Roussel assure qu'"il y a des techniques qui permettent de reconnaître et d'assurer que le jeune est bien en face de son ordinateur. C'est assez difficile de tricher parce qu'on arrive à contraindre le temps, à s'assurer que l'étudiant est bien derrière son ordinateur et on peut varier l'ordre des questions", a-t-il expliqué. "La priorité, c'est de s'assurer que les jeunes puissent étudier et de mettre des enseignements en ligne" et ensuite, "c'est de faire en sorte que les jeunes puissent acquérir un diplôme puisque pour un certain nombre d'entre eux, c'est l'accès à l'emploi derrière", a-t-il insisté.
La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal n'exclue par d'avoir recours aux examens en ligne dans certains cas précis si le blocage de certaines universités par des étudiants et des enseignants, opposés la réforme du gouvernement, devait perdurer.
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