Mobilisation des enseignants : la préfecture de police de Paris n'empêchera pas "le déroulement" de la manifestation
Dans un courrier, le préfet de Paris rappelle cependant aux organisateurs qu'ils "engagent" leur responsabilité pénale.
Malgré son refus d'autoriser la nouvelle manifestation des enseignants jeudi 20 janvier, le préfet de police de Paris a envoyé une lettre aux organisateurs de la mobilisation parisienne, lettre à laquelle franceinfo a eu accès mercredi 19 janvier. Dans ce courrier, Didier Lallement répète qu'il ne peut autoriser le cortège parisien car "la demande est survenue hors délai des trois jours imposés par la loi". Mais le préfet de police de Paris ajoute : "Je n'empêcherai pas le déroulement de cette manifestation, que je n'interdisais pas". Il rappelle également que les organisateurs "engagent" leur responsabilité pénale.
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Une source policière indique à franceinfo qu'"il y aura une garantie de l'ordre public pour sécuriser la manifestation". "Mais si la loi donne trois jours c'est bien pour permettre de s'organiser, de sécuriser surtout dans des petites rues, et de faire venir à Paris des forces mobiles venues de différentes casernes en France. Ce qui ne sera pas le cas", ajoute cette source.
Cette source policière précise qu'il faudra détourner de leur mission d'autres policiers et regrette un manque de préparation de la part des syndicats.
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