Luc Chatel renvoie les profs de Vitry dans leurs classes
Argument principal de Luc Chatel : "Même s'il y avait eu 30 surveillants dans l'établissement, ça n'aurait pas évité l'agression (...) car c'était une intrusion". Et le ministre de conclure : "Ce qui est important pour les élèves, pour la réussite des élèves, c'est qu'on puisse reprendre le travail".
Les enseignants, qui font valoir leur droit de retrait depuis mercredi dernier, lendemain de l'agression, doivent se réunir en Assemblée générale, cet après-midi, pour décider de la suite à donner à ce mouvement, qui vaut "mouvement de grève" pour le ministre.
_ Mouvement qui se serait étendu, depuis hier, à une
vingtaine d'autres établissements de l'académie de Créteil, selon le
SNES-FSU, principal syndicat des collèges et lycées. Ce dernier, avec la CGT, appelle
d'ailleurs à une grève dans toute l'académie jeudi.
En attendant, les professeurs estiment que les conditions qui auraient évité l'agression d'un élève ne sont toujours pas réunies. Le lycée compte 1.500 élèves et 11 surveillants. Le recteur hier a proposé de créer trois postes supplémentaires de surveillants et six de médiateurs.
_ Le ministre, ce matin, a aussi proposé à la délégation un nouvel "audit" de
l'établissement, "la création d'un foyer" pour les élèves et la mise en place d'un dispositif de vidéo-protection "dans les mois qui viennent"...
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