Loi immigration : "On est tous atterrés de ce qu'on imagine comme futur pour l'accueil d'étudiants internationaux", déplore le président de la Conférence des grandes écoles

Des dirigeants de grandes écoles dénoncent l’instauration de quotas pluriannuels pour les étudiants, ainsi qu’une "caution de retour", dans la loi immigration.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Des etudiants assistent a un debat dansun amphitheatre de Sciences Po Paris. Photo d'illustration. (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

Le président de la Conférence des grandes écoles (CGE), Laurent Champaney, explique soutenir les trois écoles (HEC Paris, l'Essec et l'ESCP) qui ont publié une tribune dans Le Parisien pour s'opposer au projet de loi immigration et notamment à plusieurs mesures visant les étudiants internationaux. Les présidents de grandes universités ont dénoncé mardi des "mesures indignes de notre pays".

"Aller former des jeunes qui viennent de l'international pour les insérer dans l'économie française c'est d'une importance capitale pour la France aujourd'hui", explique le directeur général de l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers. Il évoque la caution retour qui pourrait concerner les étudiants étrangers, pour lui c'est "un frein indéniable dans une compétition internationale extrêmement serrée pour aller capter les jeunes les plus performants dans le monde, la France risque de reculer sur ce plan là". Avec ces mesures les écoles françaises pourraient se priver de bons étudiants selon lui.

"On a une grande confiance dans la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau", évoque Laurent Champaney précisant qu'il travaille "quotidiennement" avec elle : "On connaît ses convictions et en particulier envers les étudiants et en particulier envers les étrangers." Laurent Champaney dit attendre les discussions autour de la mise en application de la loi avant de se prononcer sur une éventuelle association "aux différents courants qui demandent le retrait de la loi."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.