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Les syndicats de l’Education boycottent les vœux présidentiels

Les principales fédérations de l'Education seront absentes aujourd’hui à Saint-Lô (Manche) à l'occasion des vœux que le chef de l'Etat doit présenter aux personnels de l'Education. Ils dénoncent une opération de ''communication''.
Article rédigé par franceinfo
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"Toutes les fédérations ont reçu une invitation. Nous avons eu des contacts au niveau interfédéral et nous avons décidé de ne pas y aller", ont affirmé à la fois le SE-Unsa et le Sgen-CFDT. Ils dénoncent une ''opération de communication'' en plein conflit contre la politique du gouvernement dans le secteur éducatif, notamment les ''réformes à marche forcée'' et les suppressions de postes au nombre de 13.500 cette année après 11.200 en 2008.

Le fait que Nicolas Sarkozy présente des vœux spécifiques à l'Education est une première, selon les syndicats. A la place, les fédérations comptent donner une conférence de presse à Paris pour faire connaître "leurs vœux pour l'Education".

Tous les syndicats de l'Education, mais également la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), ou encore les syndicats lycéens et étudiants UNL, FIDL et UNEF appellent à de nouvelles manifestations dans toute la France le samedi 17 janvier contre la politique du gouvernement, après la grève fortement suivie du 20 novembre dernier et la journée d'action du 10 décembre.

Les syndicats ont tout de même salué un recul du ministre de l'Education Xavier Darcos, qui ne supprimerait plus selon eux que 1.500 postes sur les 3.000 prévus dans les Rased (réseaux d'aide aux élèves en difficulté). Ces personnels devraient se voir attribuer des classes en remplacement de professeurs partant en retraite et leur maintien équivaut donc à 1.500 suppressions de postes en moins, a expliqué Gilles Moindrot.

Caroline Caldier avec agences

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