Cet article date de plus d'onze ans.

Les parents d'élèves de plus en plus mécontents du système scolaire

En 2012, les réclamations reçues par la médiatrice de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur ont augmenté de 10%, selon les conclusions du rapport 2012 publiées jeudi. Parmi les sujets qui fâchent, il y a les absences des enseignants non remplacées et les conseils de discipline qui mènent encore trop souvent à l'exclusion des élèves des établissements.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Le premier grief des
parents d'élèves à l'égard des profs reste les absences non remplacées. Les familles estiment en
effet que l'école ne remplit pas son rôle : "D onner à chaque élève le
nombre d'heures de cours auquel il a droit
" . Pourtant, l'efficacité du
système actuel est plutôt bonne estime le rapport 2012 de la médiatrice de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur, car il "couvre "
96% des absences et que 80% des absences non couvertes sont de courte durée.

L'enseignement privé
hors contrat avec l'Etat, scolaire ou supérieur, suscite chaque année
"plusieurs centaines de réclamations ". L'Etat n'exerce pas suffisamment
son rôle de surveillance, et d'ailleurs il n'en a pas les moyens humains et
matériels, pointe le rapport. "Il y a des litiges financiers. Les familles
ont engagé des fonds et en cas de difficultés, ne peuvent pas se faire
rembourser, y compris pendant les délais de rétractation ou quand elles
estiment que les cours n'ont pas été donnés ou de manière
insatisfaisante
", précise Monique Sassier, la médiatrice de l'Education nationale.

"50% des
conseils de discipline se terminent par une exclusion" (Monique Sassier)

De nombreux parents se
plaignent aussi de la durée de déscolarisation de leur enfant après un passage
en conseil de discipline ou des conditions de leur nouvelle scolarisation.
"Le climat scolaire ne peut pas s'améliorer si l'on se contente d'envoyer
l'élève à problèmes à des collègues d'un autre établissement
", souligne
Monique Sassier.

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