Les ados, plutôt conscients des risques qui les entourent

Ils ne sont pas épargnés par les comportements à risques, mais disent majoritairement, à près de 90 %, en être conscients. Voilà ce qui ressort de l'enquête menée par l'institut Ipsos pour la Fondation Pfizer, auprès de 798 adolescents âgés de 15 à 18 ans.

Par exemple, un adolescent sur cinq déclare être concerné par l'alcool, les addictions et les rapports non protégés. Un chiffre qui reste relativement bas. Le plus inquiétant reste peut-être les 11 % de sondés qui avouent avoir eu des rapports sexuels non protégés. Et si beaucoup, plus des deux tiers, déclarent avoir reçu au cours de leur scolarité des informations sur la sécurité routière, la sexualité, le cannabis et l'alcool, beaucoup regrettent d'être sous-informés sur le suicide ou le harcèlement.

La violence, motif d'inquiétude

Malgré tout, les adolescents interrogés sont toujours aussi nombreux - 85 % - à affirmer pouvoir facilement parler avec leurs parents, et savoir à qui s'adresser en cas de difficultés personnelles. De plus, 72 % se sentent bien à l'école. En revanche, plus des trois quarts d'entre eux regrettent de n'avoir eu aucune information sur la boulimie ou l'homosexualité. Et un tiers n'ont eu aucune sensibilisation sur le bon usage d'Internet.

La violence - verbale comme physique - reste sûrement le paramètre qui affecte le plus les adolescents. Ils sont 45 % à déclarer se sentir sous pression, et 23 % se disent victimes de violences à l'école.